Compte-rendu de la réunion du 02/11

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Compte Rendu « Chantier Diffusion »

ESSAIM #3
Le Temps Machine – Le Clubbr> Lundi 02-11-2015br>

19h15 - Introduction Générale

Accueil des porteurs de projets et visite des locaux du Temps Machine. Contexte général et historique de la dynamique de la Fraca-Ma par Grégoire. Présentation des précédents temps de rencontre ESSAIM (Etude de préfiguration, Expertise par les acteurs locaux, Ouverture et tenue des chantiers 1 & 2)

Tour de table : • Gregoire Pateau (Fraca-Ma) • Jérémie Hahn (Fraca-Ma) • Sophie Mongis (Legi Disco) • Arnaud Fièvre (Capsul Collectif) • Jean-Baptiste Giuliani (Sans Canal Fixe) • Carole Joulin (Ecopia) • Nicolas Jaumain (Ecopia) • Emily Louyot (Cie Veiculo Longo) • Brice Guilloreau (Béton / Le Temps Machine) • Nicolas Rotenberg (Le Temps Machine) • Sébastien Chevrier (Le Temps Machine) • Sébastien Garcia (Jazz Région Centre) • Stephen Mahoney (Zebraction) • Olivier Fresneau (Smalla Connexion) • Annie Benoid (Chat La La’) • Gwendal Stéphan (Le Muscle) • Cédric Le Goff (Wall On Stage) • Audrey Pruvot (Les Hommes Verts) • Vanessa Dutrieux (Les Hommes Verts) • Mathieu Louis (L’intention Publique) • Valérie Lesage (Cie La Clef) • Eloïse Cadiou (ECB) • Séverine Caton (A Fleur d’Airs) • Franco Debière (Incubateur) • Cécile Pennetier (Un je-ne-sais-quoi) • Guillaume Bernard (Un je-ne-sais-quoi) • Séverine Petitbon (37ème parallèle) • Mathieu Meunier (CultureoCentre)

19h30 - Présentation du chantier :

  • Présentation l’atelier Diffusion et du contexte par Cécile et Mathieu Meunier.
  • Période de mutations, à envisager comme des opportunités à saisir malgré la multitude de problèmes qui émergent. Réalités différentes selon les différentes filières de l’Art et de la Culture.
  • Système de diffusion adossé aux financements publics. Poids des réseaux nationaux, en production et en diffusion.
  • Problématique de l’entonnoir. 80% de la diffusion est soutenue par des moyens publics. L’offre des productions augmente en nombre, se développe (bon signe pour la création). Les moyens de diffusion baissent.
  • Budgets en baisse, en cessation. Les communes et les intercommunalités deviennent les principaux pourvoyeurs de fonds.
  • Problématiques soulevées par la loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République) et de la future loi sur la Création. Réorganisation des collectivités locales et de leurs compétences.
  • Les intercommunalités sont principalement rurales en Région Centre. Les EPCI montent en compétences mais qu’en est-il de la réalité des compétences de ces acteurs ?
  • Les PACT diffusent massivement des artistes ou structures locales.

Objectifs :

  • Nécessaire continuité de création d’espaces de diffusion pour conserver la diversité artistique et culturelle.
  • De nouveaux espaces « vierges », avec des budgets conséquents, qui manquent de compétences et de propositions.
  • Penser la modularité des moyens d’actions.

Questions :

  • Rôle des artistes dans la gestion des compétences de diffusion face à ces collectivités ?
  • Liberté de création et ESS, ne cachent-elle pas le problème de la responsabilité publique de la Culture ?
  • Le risque de passer en pure économie de marché ?
  • Quelle logique de coopération ? De médiation ? De « formation » de ces interlocuteurs ?
    • Mathieu Louis (L’intention publique). Présentation de la structure. Expérience du travail avec ces collectivités locales. Constat qu’il y a peu de sollicitation d’artistes locaux. Comment accompagner ces intercommunalités ? Beaucoup d’enjeu d’avenir dans ce rapport nouveau.
    • Gwendal Stéphan (Le Muscle). Présentation de la structure. Travail sur le long terme avec la Communauté de communes de Bléré (Contrat de développement culturel, avant PACT). Intégration du travail de programmation au sein des fêtes déjà existantes. Reconnaissance et confiance construites tout au long des années d’actions communes. Nécessaire éducation des publics comme des politiques à nos enjeux.
    • Sébastien Garcia (Jazz Région Centre) Depuis 6 ans, le dispositif « Cafés-cultures » a mis en place un fonds d’aide à l’emploi artistique, un protocole de bonnes pratiques, ainsi que des concertations locales. Les membres de la Plateforme nationale des Cafés-cultures, en abordant concrètement les différents enjeux (économiques, sociétaux, et réglementaires), ont construit un dispositif global et unique en France. Le fonds d’aide à l’emploi artistique, expérimenté depuis 2012 en Pays de la Loire, avec succès, va désormais s’étendre à tout le territoire. Cet été, la Plateforme nationale des Cafés-Culture annonçait la création d’un Groupement d’intérêt public.

La Ville de Tours par l’intermédiaire de JRC a investi 10000€ pour 2016, soutenu également par un investissement similaire de la Région Centre Val de Loire.

20h00 - Premier exercice participatif

En binôme :

  • Etablir sa propre cartographie de son réseau d’appui à la diffusion (10’)
  • La présenter et l’expliquer à son bînome (2 x 10’)

Restitution en cours.

20h30 – Deuxième exercice participatif

  • Chaque participant écrit 1 à 2 questions brèves en rapport avec sa problématique sur la diffusion sur un post-it. Tri et regroupement des questions par thématique.

20h45 – Temps de pause.

21h00 – Temps de travail collectif. Discussion ouverte

Thématiques :

  • STATUT / ORGANISATION • RESSOURCES • RESEAUX COOPERATION • ACTION PUBLIQUE • NOUVEAUX LIEUX / NOUVEAU ESPACES
  • QUESTIONS POSEES :

    • « L’auto-organisation ne serait-elle pas une solution à apporter aux problèmes de diffusion et de visibilité des artistes ? »
    • «  Quel(s) statut(s) pour les Chargé(e)s de diffusion ? »
    • «  Quelles aides financières existe-t-il à la diffusion pour les associations? »
    • «  Quels moyens structurels peuvent aider une association locale à prétendre pouvoir diffuser plus loin ses projets culturels ? »

    • « Comment éviter le doublon de programmation (plusieurs événements simultanés, perte pour l’artiste, pour le lieu, le diffuseur) ?»
    • « Comment mutualiser les outils de programmation pour éviter les doublons qui divisent le public pour tout le monde ? »
    • « Quelle articulation réseaux de diffusion régionaux/réseaux de diffusion internationaux ? »
    • « Comment créer un réseau de diffusion ? »
    • « Peut-on mettre en place un forum des diffuseurs ? » 

    • « Les passerelles entre diffusion locale et nationale (et plus) existent-elles? »
    • « Comment briser ce cercle vicieux des petites structures qui manquent de notoriété et qui peinent à se faire connaître ?»
    • « Comment mettre mieux en réseaux les réseaux ? »
    • « Quel(s) Réseau(x) pour des pratiques hors « système » ?»
    • « Qu’est-ce qu’un réseau de diffusion transdisciplinaire ? »

    • «  Comment défricher les nouveaux territoires ? »
    • «  Bars-Bars ne fragilise-t-il pas la diffusion « à l’arrache » mais nécessaire dans les bars ? »
    • «  Comment imaginer et concrétiser de nouveaux modes et espaces de diffusion ? »
    • « Les collectivités ne devraient-elles pas aider plus la diffusion que la création ? »
    • «  Comment repenser l’action publique en matière de diffusion ? »  

    • « L’ONDA, est-ce que ça sert ? Encore ? A qui ? A quoi ? »
    • «Le concert chez l’habitant une réalité ? Une économie ? Des perspectives ? Posture des collectivités locales ? »
    • «Les lieux non dédiés. Une ville souhaite développer un dispositif : comment s’assurer de l’assistance technique afférente ? Accès aux fluides ? Place de l’intercommunauté ? »
    • «Comment concilier public-privé dans la programmation culturelle ? Exemple : les cafés concerts »

Discussions ouvertes sur les questions suivantes :

  • NOUVEAUX LIEUX / NOUVEAU ESPACES
    • Concert chez l’habitant. Quelle est le rôle de la collectivité ? Réfléchir l’économie de ces projets. Quel type de réseau à structurer ?
    • Bars-Bars ne fragilise pas les espaces alternatifs mais répond à la question des diversités esthétiques. Dispositif sur le paramètre économique. Coopération d’une Culture responsable. Question de l’aménagement du territoire, nouvelles opportunités de diffusion.
    • Etre responsable : parler, dire, avec celui qui accueille. Co-construction par l’échange. Les nouveaux diffuseurs sont en demande. Communication, éducation.
    • Les contraintes économiques ont un poids sur la création. Chacun doit faire le choix de ce qu’il produit mais en tenant compte du champ de la diffusion.
    • Des créations dédiées pour ces nouveaux lieux (concert chez l’habitant, dans les entreprises)

Quel est le nouveau profil du diffuseur ?

  • RESEAUX COOPERATION
    • Construire son réseau avec des niveaux différents (local, national, international).
    • Comment passer d’un réseau à l’autre ?
    • Les prescripteurs, qui sont-ils ? Verticalité des réseaux.
    • Nature des clivages entre diffuseurs et producteurs.
    • Question de la rentabilité de la diffusion à l’international.
    • Effet pervers des dispositifs d’accompagnement qui parfois s’auto promeuvent au détriment du projet.
    • Même accompagné, l’artiste doit garder la maîtrise de son projet.
    • Il faut lutter contre le réseau labellisé, qualifier les nouveaux acteurs.
    • Autres financements que culturels parfois possibles : politique de la ville, espaces verts, ESS…

22h00 – Fin / Temps convivial.

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