Co-creation gangplank

De documentation.
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Sommaire

Présentation synthétique

  • Acteurs : un groupe informel et fluctuant de techniciens et artistes du spectacle vivant rassemblé autour de l'éclairagiste Bruno Pocheron
  • Discipline : vidéo, lumière, mise en scène, dramaturgie, décors
  • Géographie : Allemagne, France, Croatie avec des participants venant essentiellement des Balkans, du Bénélux, d'Amérique du Nord, de France et d'Allemagne
  • Période de réalisation : initié en 2010, série en cours
  • Objet du projet :

introduction

Après des études aux Beaux-Arts de Dijon dans les années 1990 et de multiples expériences professionnelles, Bruno Pocheron se spécialise dans la création lumière pour le spectacle vivant. Ayant contribué pendant 20 ans à de multiples expériences artistiques internationales, il a pu constater que la technologie joue un rôle de plus en plus important dans les créations auxquelles il contribue. Les machines sont désormais interconnectées, omniscientes, elles réagissent en temps réel. L'initiative des signaux peut alors être partagée entre tous : performeur, spectateur, régisseur, ce qui offre des possibilités scéniques et dramaturgiques encore insoupçonnées. Mais comment s'approprier ces nouvelles possibilités ? Est-il possible de se les approprier ? Quels outils choisir : ceux que l'on prend « sur l 'étagère »1 ? Développer ses propres outils, à quel coût en terme de temps et de moyens ? Quelle compatibilité avec le reste du monde  ? Comment s'assurer de son autonomie pour les faire évoluer ? Comment en transmettre l'usage avec ses collègues ? En quoi, l'emploi de technologies impose de nouvelles structures hiérarchiques, de penser de nouvelles méthodes de collaboration, au-delà de la dichotomie artiste/technicien ? Comment repenser les processus de création où les phases conceptuelle et de mise en œuvre pratique fusionnent ? Peut-on se construire un fond culturel commun, dé-hiérarchisé, hybride, à partager quel que soit sa spécialité ? Quels outils numériques développer pour soutenir ces processus de création interdisciplinaires et multi-technologiques ?

C'est pour tenter de répondre à toutes ces questions qu'il lance fin 2009, l'idée d'un collectif au contour élastique dédié à la recherche entre outils numériques et dramaturgie : Gangplank.

Dans un premier temps, nous examinerons son déroulement au travers d'une succession d'étapes, de la plus ancienne à la plus récente. Dans un seconde temps, nous tenterons de discerner les traits de caractère les plus marquants de ce projet, et d'y piocher des méthodes et principes utiles dans le cadre d'une cocréation.

Etape 1 – Juin-Juillet 2009, 2 semaines à PACT Zollverein

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PACT Zollverein à Essen dans la Ruhr, scène dédiée à la danse contemporaine installée sur le site d'une mine désaffectée, propose à Bruno Pocheron dès janvier 2010 de mettre à disposition , deux logements ainsi que son plateau pendant deux semaines. Bruno saisit l'opportunité pour organiser la première session du Gangplank avec les intentions suivantes adressée à un cercle de proches :
  1. une première résidence sur le partage de connaissances et de pratiques à la croisée de réseaux artistiques ;
  2. un espace-temps offert à un groupe de personnes qui, dans leur travail scénique font appel aux arts et à la technologie ;
  3. interroger les relations entre art et technologies et questionner la contribution technologique à la création artistique ;
  4. développer et documenter des outils de communication numérique nécessaires aux processus de collaboration en réseau ;
  5. développer des stratégies de communication au sein des processus de collaboration en réseau ;
  6. développer des stratégies de communication vers les autres acteurs culturels ;
  7. en déduire comment ces nouvelles façons de travailler affectent l'économie (au sens large) d'une performance et la notion d'auteur ;
  8. documenter les échanges qui se déroulent durant la résidence ;
  9. envisager les moyens de financement d'autres sessions de recherche au niveau européen ;
  10. éventuellement réaliser une installation qui pourrait concrétiser la démarche du collectif.

Participants

Florian Bach (sculpteur, éclairagiste), Judith Depaule (metteure en scène), Boris Hauf (musicien, compositeur), Olivier Heinry (artiste-codeur, concepteur sonore), Maika Knoblich (artiste, régisseuse), Bruno Pocheron (éclairagiste, ua), Nadia Ratsimandresy (musicienne, compositrice), Isabelle Schad (chorégraphe), Heiko Schramm (producteur), Rut Waldeyer (artiste, éclairagiste), Mehdi Toutain-Lopez (vidéaste, éclairagiste).

Modus operandi

Il s'agira d'un « no money project » : pas de frais à engager de la part des participants mais pas de rémunérations non plus. Le théâtre est prêt à contribuer à hauteur de 800€ pour les frais de déplacements. Les participants sont pour moitié Berlinois, pour moitié Parisiens. L'argent sera géré collectivement, entre autres lors des courses alimentaires

Avant même le début de la résidence, un wiki est créé. Il permet de mettre en commun pensées, images, outils, bouts de codes pour préparer les échanges préparatoires qui, à cause de l'éclatement géographique des participants, ne pourront pas se faire en présentiel. Chaque sujet peut trouver sa page, sans hiérarchie imposée.

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Tous ne sont pas disponibles sur les 2 semaines dont chacun contribuera sur une durée variable de séjour. Une règle : les absents ont tort. Ils ne pourront pas revenir sur ce qui aura été fait et mis en œuvre collectivement par les présents.

Dès la 1ère demi-journée, le groupe se réunit et décide à partir des intentions rédigées par Bruno, ce sur quoi il veut travailler précisément. Tacitement, la décision est prise de ne pas suivre un programme décrété par une individualité. Bruno a eu l'initiative, il ne prend pas en charge la direction du collectif.

Première décision : l'organisation des repas. Le groupe part ensemble faire les courses et responsabilise pour chaque jour un binôme pour les repas : cuisine et vaisselle.Les journées s'organisent selon le déroulé suivant :

  • Matin 

Échauffement pour tous organisé par un membre différent à chaque fois, danseur ou pas Ateliers thématique : Les sujets peuvent, par exemple, émaner des difficultés rencontrées sur un spectacle ou d'un effet dont on veut partager l'origine, la réalisation ou encore porter sur le test à petite échelle d'une machine à monter sur un plus grand dispositif

  • Déjeuner. 2 personnes sont déléguées à la cuisine à tour de rôle

Vaisselle. 2 autres personnes y sont déléguées à tour de rôle également

  • Après-midi

daily scrum : sur le modèle de la méthode agile, débrief de 15 min sur ce qui a été réalisé le matin, rectificatif le cas échéant travail sur le petit plateau la 1ère semaine dans des conditions contraintes (temps, bruit …) et sur le grand plateau la 2nde semaine en toute liberté sieste à volonté

D'un point de vue relationnel, la plupart des membres du groupe se connaissant déjà, il n'a été rencontré aucune difficulté.

Réalisations

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A l'issue de cette première résidence, ils parviennent à développer une matrice qui permet plus de créativité, plus d'interactivité entre musiciens, compositeurs, éclairagistes, vidéastes ainsi que des stimulations plus pertinentes des spectateur-e-s. Elle peut piloter du son, de la vidéo, et de la lumière et où chacun peut recevoir le signal. Cette matrice s'appuie sur une Lanbox, appareil initialement dédié à l'éclairage horticole mais qui permet de se connecter via de multiples interfaces. La matrice permet de créer N dimensions de communication dans tous les projets de façon complètement dé-hiérarchisée. Par exemple, une programmation musicale peut être synchronisée/harmonisée avec de la lumière et vice-versa. Le projet « Vous en avez rêvé,Youri l'a fait », ira même plus loin : les différents postes de régie, lumière, son et vidéo, y compris un robot, s'influencent les uns les autres de façon organique.

Tous les participants n'ont pas eu l'opportunité de contribuer au wiki ouvert en début de session. C'est un outil sur lequel tous ne sont pas forcément très à l'aise. De plus, certains ne connaissent pas la logique de l'écriture collaborative en dehors du plateau et spécifiquement sur des outils informatiques. Mais, progressivement, chacun est convaincu de l'intérêt de leurs usages. Un agenda ouvert est créé pour aider l'organisation des prochaines sessions.

En bref

Utilisation de séquences vidéo et de caméras live pour contrôler de façon organique la lumière. Les paramètres comme le contraste, la vitesse et le sens de lecture sont primordiaux. Pilotage de lyres asservies par joystick et caméras vidéos ; Premiers essais de calculs matriciels appliqués à l'éclairage (Puredata, Isadora) ; Outils réseaux pour la conduite de spectacle : OSC sur couche UDP et TCP-IP ; Premiers pas de documentation et formalisation de pratiques collaboratives entre participants par le biais d'un site wiki et d'une galerie photo en ligne tous deux fermés suite à une énorme infection de montres de luxe chinoise et de pilules bleues ; Construction d'un agenda destiné à l'organisation des prochains rassemblements.

Etape 2 – Juin 2010 – 5 jours à AUSLAND, BERLIN

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Le collectif a rapidement envie de poursuivre les échanges mais face au manque de disponibilité de temps et d'argent, seules 6 personnes se retrouvent 6 mois plus tard, en juin 2010, pour un micro Gangplank d'une semaine à Berlin : Rut Waldeyer (artiste et éclairagiste), Dragana Zarevska (artiste, performeuse), Olivier Heinry (sonorisateur, artiste-codeur), Boris Hauf (musicien, compositeur), Conrad Noack (développeur, programmeur de salle) et Cindy, (artiste visuelle).

Ils sont accueillis par le squat, Ausland, lieu de performances et d'archivage de l'extrême-gauche berlinoise. Ils connaissent presque tous Ausland, où ils ont soit participé soit participé à un spectacle.

Ils profitent d'être en mini GangPlank pour travailler sur des outils liés au fonctionnement du collectif, plutôt que sur des outils scéniques.

Réalisations

Un carte heuristique, malheureusement perdue sur le vocabulaire, les tenants et les aboutissants du projet est dressée.

Ils prennent conscience qu'ils ont besoin de monter une documentation concrète formalisant les connaissances, les pratiques expérimentées, les méthodes utilisées. Celles-ci ont bien été publiées mais de façon éparse par chacun. Si le travail n'est pas documenté de façon cohérente et construite, il pourrait se perdre.

Anticipant une maturité à venir du collectif et un élargissement possible à un plus grand nombre, la responsabilité de ce travail de documentation devrait être confiée à une personne extérieure. Olivier propose donc d'utiliser le booksprint qui sera mis en œuvre par Anne Goldenberg lors de la 3e rencontre. Il aura pour but de clore une première salve d'expérimentations, de passer aux tests, de les documenter, de lister les dépendances, les pré-requis… Cet outil permet de publier un ouvrage à partir d'un groupe collaboratif en 5 jours. Une personne se charge de la facilitation et le groupe se charge de la rédaction. 2 personnes sont chargées des relectures tous les jours.

Etape 3 – Juin 2011 – 14 jours aux LABORATOIRES D'AUBERVILLIERS

2 ans après la première résidence, Alice Chauchat, une des co-directrices des Laboratoires d'Aubervilliers, souhaite inviter le GangPlank. Elle a déjà eu l'occasion de travailler sur un recueil de chorégraphies open source et a collaboré avec Bruno sur un précédent spectacle.

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Elle et les premiers participants de Gangplanl se mettent d'accord pour l'accueil de 10 membres du collectif auquel ils proposent d'y associer 5 « habitués » des Laboratoires. Dans les faits, ils ne seront jamais 5, la langue d'expression étant l'anglais, peu de Français se sentent suffisamment à l'aise pour échanger dans cette langue. Participeront sur l'ensemble de la session : Margreta Anastasova (artiste, performeuse), Saša Božić (metteur en scène, dramaturge), Alice Chauchat (chorégaphe), Judith Depaule (metteur en scène), Julien Fezans (musicien et ingénieur du son), Anne Goldenberg (philosophe et facilitatrice), Laurent Golon (artiste), Olivier Heinry (sonorisateur, artiste-codeur), Maika Knoblich (artiste, régisseuse), Tanguy Nédélec (artiste, constructeur de décors), Bruno Pocheron (éclairagiste entre autres), Nadia Ratsimandresy (musicienne et compositrice), Aniara Rodado (chorégraphe & commissaire d'expo), Marika Rizzi (chorégraphe), Rut Waldeyer (artiste et éclairagiste), Dragana Zarevska (artiste, performeuse).

C'est Olivier qui a contacté Anne Goldberg, anthropologue, pour qu'elle apporte un regard extérieur sur leurs pratiques collaboratives, les documentent et en proposent de nouvelles, toujours dans une logique de de création collective et horizontale. Elle mettra notamment en place la méthode de l'agenda ouvert. Outil de visualisation, il permet de gérer un événement se déroulant sur des espaces physiques séparés : une ligne par espace, une colonne par tâche. Chacun colle le post-it à son nom dans la case qui le concerne. Chacun sait ainsi qui fait quoi et où. Une case vide à côté permet d'ajouter tout ce qui reste en attente.

Encore une fois, personne n'est payé, seulement défrayé. Le théâtre héberge une partie des membres dans les loges et demande la mise à disposition d'un logement à la mairie. Un des membres loge dans son camping-car. Tous ne pourront pas se libérer sur les deux semaines entières : les professionnels étrangers ne bénéficiant pas du régime de l'intermittence d'une part et les chorégraphes/metteurs en scène d'autre part, régulièrement appelés à remplir des contraintes parallèle pour faire financer leurs spectacles.

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En effet, ces derniers, à l'initiative de la création mais également en charge de l'administration, de la production, de la diffusion, portent des missions similaires à celles d'un chef d'entreprise. Les techniciens, eux, doivent se débrouiller individuellement pour maintenir leur niveau d'expertise. Fonctionnant plus comme des artisans, il vendent leur savoir-faire à plusieurs employeurs et ne portent pas la responsabilité de la production d'un spectacle.

Ces absences posent le souci de la transmission et du suivi des échanges d'un jour sur l'autre quand les uns s'absentent par intermittence ou les autres arrivent en milieu de semaine. Quels outils mettre en place pour assurer une cohérence et une bonne circulation de l'information ?

Olivier, déjà l'aise avec les méthodes de développement libriste consistant à partager les différentes versions d'une production, archivées et accessibles à tous, propose de les mettre en œuvre dans le cadre du collectif.

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Les réactions sont vives. Certains sont horrifiés à l'idée de tout mettre sur internet. D'autres voient dans la contribution au wiki ou gestionnaire de versions, un outil d'auto-contrôle. Et sur le fond, que signifient ces pratiques dans le cadre du collectif ? N'est-ce pas transposer des logiques compétitrices de hackers qui recherchent la validation des pairs pour être reconnu comme le meilleur ?

Bref, comment passer de l'auto-gestion collective présentielle à celle permise par les outils numériques, sans crainte ni naïveté ?


Autre solution pour ne pas perdre trop de temps à refaire le fil de l'histoire aux absents : défragmenter le temps de travail grâce à un facilitateur qui ferait tampon entre les uns et les autres.

Alors que le wiki n'avait pas suscité de débat sur sa forme, soudainement, de nombreux débats émergent lors du booksprint. Cet outil permet de publier un ouvrage à partir d'un groupe collaboratif en 5 jours. Une personne se charge de la facilitation et le groupe se charge de la rédaction. 2 personnes sont chargées des relectures tous les jours. Quelle couverture ? Que doit dire le titre ? Le terme de « vademecum » est proposé et pourtant, il ne s'agit pas de dentifrice, pourquoi ?

Réalisations

  • Utilisation de séquences vidéo et de caméras live pour contrôler de façon organique la lumière. Les paramètres comme le contraste, la vitesse et le sens de lecture sont primordiaux.
  • Outils réseaux pour la conduite de spectacle : OSC sur couche UDP et TCP-IP ;
  • Archivage et documentation en ligne de nos outils open-source ;
  • Développement et formalisation de pratiques collaboratives entre participants.

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Etape 4 – Novembre 2011 – 8 jours aux LABORATOIRES D'AUBERVILLIERS

L'objectif principal de ce rassemblement est avant tout de pousser les développements logiciels réalisés avec Puredata pour les fiabiliser, les rendre plus efficaces et mettre au point un système de conduite de spectacle, au moins pour la lumière dans un premier temps. Du coup, il est décidé de rassembler les participants sur la base de leurs compétences techniques avant tout. Les laboratoires, suite aux échos du précédent rassemblement, souhaitaient redonner leur soutien en accueillant un mini GangPlank

participants 

Olivier Heinry (sonorisateur, artiste-codeur), Bruno Pocheron (éclairagiste entre autres), Pierre-Olivier Boulant (ingénieur du son, photographe, codeur).

réalisations

  • Amélioration du patch logiciel Matrix
  • implémentation de nouvelles fonctions de calcul matriciel et de sauvegardes de réglages d'ensemble
  • implémentation de nouvelles commandes dédiées à la Lanbox.

Etape 5 – 2014 – 10 jours Teatar &td, Zagreb et 7 jours halle Wiesenburg Berlin

Participants 

Karin Anarch (musicienne, conceptrice sonore) ,Florian Bach (sculpteur, éclairagiste) , Marino Frankola (éclairagiste) , Emma Juliard (éclairagiste) , Vedrana Klepica (écrivain, dramaturge) , Dragutin Kljucaric Car (vidéaste) , Bruno Pocheron (éclairagiste, entre autres) , Annegret Schalke (danseuse, mathématicienne, éclairagiste) , Claire Terrien (architecte, éclairagiste, décoratrice), Raoul (musicien, bidouilleur) , Rut Waldeyer (artiste, éclairagiste)

Réalisations

Ont été développés/améliorés :

  • Programmes VVVV (patches) permettant des improvisations lumineuses par le biais d'une interface multitouch, qui sont enregistrées dans des fichiers vidéos, et peuvent être réédités, mélangés et relus à volonté ;
  • Programmes Puredata (patches) permettant des improvisations lumineuses par le biais d'une interface multitouch, qui sont enregistrées dans des fichiers texte, et peuvent être réédités, mélangés et relus à volonté ;
  • Programme Puredata (patch) permettant de rediriger les données des capteurs de la Kinect vers le son, la vidéo et la lumière ;
  • Programme Puredata (patch) permettant d'analyser les fréquences sonores et musicales afin de les relier avec la vidéo et la lumière (Axes de recherches:musique et couleurs, hauteur amplitude et enveloppe sonores / contrôles lumineux (intensité, vitesse etc.) ;
  • Convertisseur fondamental pour la communication entre machines : hexa, décimal, ascii ;
  • Programme Puredata (patch) permettant de communiquer en UDP entre programmes (par exemple entre Puredata et iannix).

Etape 6 - Janvier 2016 – 15 jours - UferHALLEn WIESENBURG – BERLIN

Objectifs proposés par Bruno Pocheron

  • Poursuivre le travail de recherche sur les entrées de contrôle en direct de la lumière (vidéo, tablettes graphiques, capteurs, caméras, interfaces multitouch…)
  • Poursuivre le travail sur les interactions entre corps, lumière, son/musique et vidéo

Chacun peut contribuer avec ses propres recherches, questionnements, idées et désirs. Temps et modalités d'organisation à définir sur place avec les participants. A l'heure actuelle, le rassemblement est compromis suite à un imbroglio juridique mettant aux prises les différents collectifs installés sur la parcelle face au nouveau propriétaire, le fonds immobilier Dewego. Une solution de repli est envisagée sur les Tanzhallen à proximité, mais sans chauffage ni logistique.

fichiers

Illustration des outils Gangplank

le vademecum 2011 du groupe Gangplank, un collector!

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