Éléments théoriques autour de l'éducation:

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Sommaire

L'histoire des sciences de l'éducation

Le Béhaviorisme.

Le Béhaviorisme est fondé sur la formulation d’objectifs d’apprentissage linéaires et s’appuie sur un processus de stimulus-réponse. Dans cette optique, l’erreur prend un statut particulier. Cette conception de l’apprentissage permet l’observation de performances et donne lieu à un enseignement programmé. Les stratégies du sujet ne sont pas prises en compte. Dans ce modèle, c’est le contenu qui est au centre du processus.

C'est l’apprentissage par expérience directe.

L’habituation : Lorsqu’un sujet est stimulé plusieurs fois dans les mêmes conditions, il va progressivement s’habituer au stimulus et baisser de manière exponentielle sa réponse pour atteindre une valeur asymptotique relativement basse. De fait, le sujet qui réagit moins à des stimulations connues et reconnues s’économise et reste plus disponible à d’éventuelles nouveaux événements. Le processus inverse de dés habituation rend compte de la capacité du sujet à réactivé son attention dans la mesure ou le premier stimulus est associé ou suivi d’un second et nouveau.

Théoricien : Sokolov.

Le conditionnement classique : Ce processus permet d’apprendre à un sujet qu’un certain stimulus annonce l’apparition d’un événement important. L’apprentissage par conditionnement classique intervient lorsque le réflexe normalement observé uniquement en présence du SI (Stimulus Inconditionnel - produit de manière réflexe une réponse que l’on qualifiera de réponse conditionnelle) commence à ce manifester avant même que ce dernier ne soit introduit dans le champ sensoriel du sujet. L’apprentissage concerne un réflexe qui se produit en réaction à une stimulation. Cette réaction réflexe est maintenue par la confirmation d’un agent renforçateur.

Théoricien : Pavlov 17849-1936

Pour aller plus loin +

Le conditionnement opérant : Dans le conditionnement opérant, c’est la réponse du sujet qui est renforcée par l’agent renforçateur. Le principe de ce type de conditionnement est énoncé par la loi de l’effet d’Edward Thorndike qui stipule que la réapparition d’un comportement est fonction des conséquences qui l’on suivi.

Théoricien : Burrhus Frederic Skinner 1904-1990.

Les théories Béhaviorismes’appuient sur l’idée que le comportement est fonction de ses conséquences, s’élabore, se maintien ou s’élimine selon la nature récompense ou punitive de ses conséquences. Il s’agit d’une perspective hédoniste dans la mesure ou le renforcement est associé à une notion de satisfaction.

Le constructivisme.

Le constructivisme s’appuie sur les théories cognitivistes et postule que les connaissances se construisent dans une interaction entre les informations venant de l’extérieur du sujet (l’environnement pris dans son acceptation la plus étendue) et de l’intérieur du sujet (de ses opérations mentales, de ses schèmes et de ses représentations).

Les connaissances se construisent à partir d’opérations intellectuelles qui nécessitent l’utilisation de connaissances transversales qui s’élaborent elles mêmes progressivement en fonction de l’âge du sujet suivant la théorie fonctionnaliste de Piaget par un mécanisme dit d’équilibration. Ce mécanisme rend compte de deux processus : le processus d’assimilation ou d’intégration de connaissances nouvelles issues de situations surmontées avec succès et le processus d’accommodation ou de transformation des structures cognitives visant l’adaptation à une situation et la création de schèmes. La connaissance construite par un sujet est celle de sa propre expérience.
Théoricien : Piaget
Pédagogue : Dewey

Le socio-constructivisme.

Dans le modèle socio-constructivisme, le sujet construit ses connaissances à partir de ce qu’il connaît déjà. Son environnement social se charge de donner de la signification et du sens aux connaissances. Pour les socio-constructivistes, les connaissances sont des réalités ontologiques qui sont vérifiables à l’extérieur du sujet. Elles préexistent au sujet et elles sont communicables. Dans une perspective socio-constructiviste, les connaissances sont construites et non transmises, viables et non définies une fois pour toute. Elles nécessitent une pratique réflective et ne sont pas admises comme telles sans être remises en cause. Elles sont aussi situées dans des contextes et des situations pertinentes par rapport aux pratiques sociales établies.
Théoricien : Vygotsky

Les mécanismes de l'apprentissage

Le modèle transmitif, rhétorique.

Dans cette conception, on accède à des vérités par le discours, par l’exposé ou la démonstration. Ce modèle s’appuie sur des principes de communication de base. L’émetteur diffuse un message qui sera reçu par le récepteur et qu’il mémorisera. C’est un modèle dit magistral, qui postule de l’idée selon laquelle le cerveau est une «boîte noire» qui enregistre tout ce qui lui est transmis.

Le modèle Béhaviorisme.

Cette conception de l’enseignement repose sur l’idée selon laquelle pour faire passer le sujet d’un niveau de connaissance à un autre, il faut stimuler les comportements attendus et renforcer les réponses positives. Dans cette perspective, les enseignants formulent des objectifs d’apprentissage linéaires et s’appuient sur un processus de stimulus-réponse. Cette conception de l’apprentissage permet l’observation de performances et donne lieu à un enseignement programmé. Les stratégies du sujet ne sont pas prises en compte. Dans ce modèle, c’est le contenu qui est au centre du processus.

Le modèle constructiviste.

Le constructivisme d’appui sur les théories cognitivistes et postule que les connaissances se construisent dans une interaction entre les informations venant de l’extérieur du sujet (l’environnement pris dans son acceptation la plus étendue) et de l’intérieur du sujet (de ses opérations mentales et de ses représentations). Les connaissances se construisent à partir d’opérations intellectuelles qui nécessitent l’utilisation de connaissances transversales qui s’élaborent elles mêmes progressivement en fonction de l’âge du sujet suivant la théorie fonctionnaliste de Piaget par un mécanisme dit d’équilibration. Ce mécanisme rend compte de deux processus : le processus d’assimilation ou d’intégration de connaissances nouvelles issues de situations surmontées avec succès et le processus d’accommodation ou de transformation des structures cognitives visant l’adaptation à une situation et la création de structures de pensées.
Théoricien : Piaget

Le modèle socio-constructiviste ou interactionniste.

Dans ce modèle, le sujet construit ses connaissances à partir de ce qu’il connaît déjà. Son environnement social, culturel, historique se charge de donner de la signification et du sens aux connaissances. Pour les socio-constructivistes, les connaissances sont des réalités ontologiques qui sont vérifiables à l’extérieur du sujet. Elles préexistent au sujet et elles sont communicables. Dans une perspective socio-constructiviste, les connaissances sont construites et non transmises, viables et non définies une fois pour toute. Elles nécessites une pratique réflective et ne sont pas admises comme telles sans être remises en cause. Elles sont aussi situées dans des contextes et des situations pertinentes par rapport aux pratiques sociales établies.
Théoricien : Vygotsky

L'activité d'apprentissage est un processus cyclique, auto-piloté ou le sujet interagit avec des objets et se régule du début à la fin en se transformant à partir de ses propres résultats

1- Orientation sélective de l'attention chez l'apprenant par perception d'un état de besoin ou de nécessité lié à un manque d'objet (de connaissance) pouvant apporter une satisfaction.
2- Représentation du but final et mobilisation de l'intention et des attitudes par anticipation d'une image de l'état satisfaisant de connaissance à atteindre.
3- Élaboration et calcul de stratégies et de plans d'actions plus ou moins relationnels par rapport au but et sous-buts qui conditionnent l'acquisition de connaissances.
4- Mobilisation des conditions opératoires nécessaires à la réalisation des actions prévues en 3, avec contrôle et autocorrection des résultats intermédiaires par comparaison entre EA et EO.
5- Persistance du pilotage et du contrôle jusqu'au jugement de fin de cycle.
6- Évaluation et bilan des résultats sur l’ensemble du cycle, de leur valeur socio-affective et cognitive.
7- Mémorisation du parcours entier, incluant les sanctions officielles et les modifications d'attitudes pour le cycle suivant.


Pour en savoir :

Les pédagogies

Le courant empiriste

Le courant rationaliste

  • | Les cognitivistes
    • Le gestaltisme
    • Le constructivisme
    • Les théories du traitement de l’information
  • | Les humanistes
  • Un cas particulier : Technologies et styles d’apprentissage

Le courant interactioniste

Ressources complémentaires

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