Soutenir la création d'emplois non précaires dans le secteur de la culture
De documentation.
Version du 3 Octobre 2012 à 20:09 par Emmanuel.doudat (discuter | contributions)
Le diagnostic
- Hétérogénéité des parcours et mutations des pratiques de travail des intermittents du spectacle. Antonella Corsani1, Maurizio Lazzarato : http://halshs.archives-ouvertes.fr/docs/00/27/01/64/PDF/CorsaniLazzPluri2Vers3_2_.pdf
- L'emploi salarié dans le secteur de la culture - Ministère de la Culture : http://www.culturecommunication.gouv.fr/content/download/17425/149545/file/Cchiffres09_1.pdf
Des conditions difficiles pour les artistes
- l'essentiel des professionnels de la culture cumulent plusieurs emplois, plusieurs statuts, plusieurs métiers pour arriver à boucler leurs fins de mois.
- 55% des salariés qui travaillent au moins une heure dans la culture en 2007 ont plusieurs employeurs, ce qui n’est le cas que de 5 % des salariés en France.
- 85% d'entre eux ont signé des CDD, 46% seulement ont un où plusieurs CDI
- 61% des actifs du spectacle vivant relèvent d'un CDD d'usage ou CDD simple et 39% seulement bénéficient d'un CDI (attention aux emplois aidés) (4)
- seul l'intermittence qui concerne les artistes et techniciens du spectacle est un statut qui permet aux professionnels de bénéficier d'une couverture sociale, de droits à la retraite,...
- malgré tout 70% des intermittents travaillent moins de 500h/an
- les autres statuts sont des statuts précaires : peu ou pas de cotisations sociales, pas de cotisation pour la retraite, pas ou peu de droits assedics.
- 15% des salariés du secteur culturel travaillent moins de 100h/an
- une moyenne annuelle de 744h travaillé dans la culture en 2007
- les AGESSA et la MDA sont des statuts précaires dans la mesure où ils ne permettent pas aux artistes d'ouvrir des droits assedics
- ils ne permettent pas non plus de développer sous ces statuts d'autres activités que des activités de création